Créer un langage scénique qui soit à la fois un langage du corps,
de l'impression sonore et visuelle. Ebaucher une forme elliptique
pour suggérer plus que représenter. Indiquer ou signifier pour
réactiver la mémoire individuelle et collective. Tels ont été
les principes
qui ont conduit notre travail... Gulliver observe Lilliputie de l'oeil de l'entomologiste. Cette
"pulsion scopique" est trace d'une véritable fascination pour les
lunettes, loupes, microscopes et autres télescopes. De cet intérêt
pour les lentilles et différences d'échelles, la scénographie et
surtout la trame du spectacle s'inspirent. Grossisements et réductions, apparitions et disparitions, vision
éloignée ou rapprochée sont traités par le jeu d'une transposition
sonore et visuelle. La captation en direct du son acoustique, restitué et transformé
par des moyens techniques, ainsi que la manipulation d'objets en
interaction avec cet accompagnement sonore et musical sont parmi
les moyens utilisés afin de suggérer les différences d'échelles. L'aspect grotesque, voire bouffonesque des trois personnages qui
rapportent le geste de Gulliver est également une dimension importante
de ce spectacle.
Comédiens |
Christine Moreau
Catherine Le Goff
Frédéric Tellier |
Mise en scène |
Fransoise Simon |
Lumières |
Stéphanie Daniel |
Construction |
Michel Sorriaux |
Conception sonore |
Christine Moreau |
Régie |
Renaud Sachy |
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